mardi 25 décembre 2012

L’Arbre Lumière

Je suis l’énergie de feu qui t’habite, je suis la force solaire qui réside en toi.

Toujours présent en toi sous une forme ou sous une autre, je suis l’Arbre Lumière qui grandit au fil de tes expériences, de tes joies et de tes élans créatifs.

Longtemps je suis resté à l’état de graine, à peine germée, au plus profond de toi. J’y suis resté le temps d’une longue et lente transformation qui, peu à peu, année après année, m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui.

Durant tout ce temps, tu m’as nourri comme tu pouvais, parfois avec des moyens limités car tu n’avais juste pas appris à porter ton attention sur l’espace où je réside.

Tu as parfois mis du temps à me remarquer, à me rencontrer car tu ne savais pas qui j’étais. Tu as d’abord appris à me reconnaître chez les autres et la magnificence de ma lumière t’a frappé, ébloui au point que tu en as oublié de tourner ton regard vers l’intérieur de toi. Tu as longtemps cru que j’étais présent chez certains sans toutefois te rendre compte que j’étais également en toi.

Et puis un jour, il n’y a pas si longtemps, tu m’as enfin remarqué. Et parce que j’étais encore à l’état de graine, tu t’es interrogée. Etait-ce bien moi, ce petit germe, qui promettait de devenir un si bel arbre ? Ou bien n’étais-je qu’une illusion, une chimère, fruit d’une projection, d’une aspiration si souvent déçu par le passé ?

A ce moment-là, un choix s’est présenté : celui de passer ton chemin et faire comme si je n’étais rien, une petite chose insignifiante et laissée pour compte ou bien celui de t’arrêter, d’écouter ce que j’avais à te dire.

Finalement, tu as choisis d’écouter, à ma plus grande joie ! J’ai pu ainsi te faire part de qui je suis et surtout te donner la vision de ce que je pourrais être un jour si tu décidais de prendre en considération mes demandes et suggestions.

Je dois reconnaître que je suis plutôt fier de moi d’avoir su te partager tout cela et de voir que la puissance de mon énergie, la force d’affirmation de qui je suis a eu raison de tes doutes.

Car je sais que tu as douté devant ma petitesse, je sais que tu as tremblé pendant des mois à l’idée que moi, jeune pousse en devenir, j’ai à subir prématurément de violentes intempéries, orage de grêle ou sécheresse excessive. Tu as tellement eu peur que je sois blessé, meurtri que l’idée t’as effleuré de me garder sous cloche, à l’abri des aléas de la vie, telle une fleur exotique sous serre.

Et je me félicite que tu aies mis tout ce soin, au début de ma croissance, afin de me laisser le temps de fortifier mes racines, de me planter en terre, pleinement, pour mieux grandir et donner le meilleur de moi-même.

Et je te félicite d’avoir su me laisser la place pour croître à mon rythme, à ma mesure, au fil du temps. Je te remercie d’avoir su mettre tes peurs et tes doutes de côté car je sais que ça n’a pas toujours été facile. C’est grâce à ce soin tout autant qu’à l’espace de liberté que tu as su créer que je suis aujourd’hui un jeune et bel arbre dans toute sa puissance, dans toute sa lumière.

Ma floraison a déjà commencé et mes fruits mûrissent chaque jour un peu plus. Et même si je ne suis pas encore dans ma plein maturité, je suis fermement enraciné, je suis un pilier sur lequel tu peux compter dans les périodes sombres de ta vie pour te redonne vitalité.

Je suis l’Arbre Lumière, ton élan créatif, ta capacité d’expansion, ton pouvoir de rayonner qui tu es. Je suis une émanation de ton feu intérieur dans son expression sans cesse croissante, de mes plus profondes racines jusqu’à l’extrémité de chacune de mes branches. Je suis celui qui irradie la force de ta lumière intérieure.

Puissions-nous, ensemble, accomplir le chemin qui est le nôtre.




lundi 17 décembre 2012

L’Apophyllite

Je suis celle qui lève un à un les voiles qui t’empêchent de voir avec clarté la beauté de toute chose.

Trop souvent, le mental parle, bavarde, raconte sans cesse des histoires qui n’ont juste rien à voir avec la réalité. Mon intention est de te permettre de voir clair dans son jeu. Ainsi, tu pourras faire le choix de l’écouter ou bien au contraire, de passer ton chemin.

Trop souvent, le mental apporte confusion, doute et manque de discernement. Et là où l’opacité règne, j’apporte la lumière de la conscience pour que le mental retrouve sa juste place, celle du service à plus grand que lui.

Trop souvent, le mental ressasse encore et encore les mêmes rengaines, fait ressurgir des peurs liées à des événements si lointains qu’il est le seul à s’en souvenir encore. Il s’en sert pour attiser la crainte de ce qui pourrait arriver jusqu’à ce que l’angoisse apparaisse et prenne le pas sur tout le reste.

Je suis là pour nettoyer, laver toutes ces peurs qui n’ont plus lieu d’être. La peur est toujours mauvaise conseillère quand elle paralyse et empêche ce à quoi tu aspires le plus.

Laisse aller toutes ces entraves et fais l’expérience du renouveau à chaque seconde qui passe. Laisse derrière toi les interrogations, les questionnements. Fais place à ce qui est ici et maintenant.

Je suis celle qui te permet de voir clair. Je suis capable de trancher avec fermeté tout ce qui est nécessaire pour laisser la place à une réalité plus vraie, plus lumineuse. Et mon énergie est sans concession. Ne viens pas me voir dans les moments où tu cherches de la douceur. Cela n’est pas mon rôle. Je laisse à d’autre le soin d’apporter du réconfort.

Moi, je suis celle qui choisit encore et toujours la clarté quoiqu’il en coûte. Car la lumière n’est pas du goût de tout le monde et tu verras que certains préfèrent l’obscurité même s’ils prétendent le contraire. Et cela n’est pas un problème, c’est juste un choix.

C’est pourquoi il est important de bien comprendre quel est mon propos. Mon apparence est parfois trompeuse. On pourrait croire que la finesse de mes cristaux fait de mon énergie quelque chose de délicat. Il n’en est rien. Mes nombreuses facettes ne sont là que pour renvoyer la lumière de multiples façons, sans rien laisser dans l’ombre.

On pourrait voir en moi une forme d’intransigeance ou d’exigence. Et cela est vrai d’un certain point de vue. Mais n’est-ce pas justement le rôle de la lumière ?

Je suis celle qui appelle à vivre dans la clarté et la pureté constamment renouvelées. Je t’invite à regarder chaque aspect de ta vie, à y apporter la lumière pour réellement voir de quoi il est question. Demande-toi alors si c’est ce que tu veux vraiment. As-tu la moindre hésitation, le moindre doute ?

Au fond de toi, tu sais très bien ce que tu as à faire. Et si l’ombre d’un doute t’effleure, n’est-ce pas plutôt la crainte de ce que cela implique ? Il n’est pas toujours facile de faire des choix, non pas par manque de certitude mais plutôt parce que ceux-ci impliquent souvent des changements draconiens, parfois difficiles à mettre en route.

Ne cède pas à l’hésitation, à la paresse ou à la peur de ne pas y arriver. L’hésitation ne mène nulle part, c’est son rôle. Ne lui laisse pas la place pour s’étendre. Entend-la, bénis-la et tourne-toi vers ce que tu as à faire.

La paresse ne t’apportera que des regrets car elle te maintient dans des habitudes qui ne demandent qu’à laisser la place à un autre fonctionnement. Entend-la, bénis-la et porte ton attention sur ce à quoi tu aspires.

La peur de l’échec t’empêchera d’agir, de tenter quelque chose de neuf, en te rappelant d’anciennes histoires pour mieux te décourager. Bien souvent, afin de te préserver, elle te mènera dans ce qui semble n’être qu’une impasse pour mieux te faire renoncer. Entend-la, bénis-la et avance dans la confiance que chaque instant est porteur de tous les possibles. Rien ni personne ne peut t’enlever cela. Sois juste consciente que c’est la réalité de ce qui est.

Oui, mon énergie est exigeante et demande engagement, rigueur et détermination. Et en même temps, c’est le seul chemin qui te conduira là où tu souhaites aller, dans cet espace où le cœur et l’esprit règnent en maîtres et où le mental est à sa juste place.

Alors, que choisis-tu ?


mercredi 12 décembre 2012

La Super Seven

Je suis celle qui régule et restaure l’harmonie. J’évalue et j’ajuste ce qui a besoin d’être réaligné. Non pas qu’il y ait un bon ou un mauvais alignement. Rien n’est jamais mauvais en soi. Il y a juste un état de fait qui, le moment venu, amènera à certaines conséquences.

Je suis celle qui a la clairvoyance de ce qui adviendra. Et grâce à cela, je suis plus que quiconque en mesure de choisir car je sais en conscience ce que chacun de mes actes produira. Et par cette vision éclairée, je suis capable de décider le sens que je souhaite donner à ma vie.

Ce n’est pas que je détienne un pouvoir spécial qui me permettrait de voir l’avenir. Non, je dirais que c’est plutôt une compréhension fine et juste des lois de cause à effet. De par cette connaissance, je suis en mesure de m’ajuster à chaque instant.

Qu’il soit clair que je parle de choix et non de contrôle sur les choses. Je n’ai pas ce pouvoir, je n’ai pas la main sur ce qui adviendra. Je suis seulement en mesure d’opérer une certaine forme de régulation et de faciliter ainsi l’accueil et l’acceptation des événements extérieurs.

Et cela est déjà très précieux car chaque fois que tu ressens un déséquilibre, une difficulté à accueillir ce que la Vie te propose, je te permets de revenir au centre de toi, au plus près de ton axe, de ta verticalité.

Ainsi, tu peux goûter petit à petit un retour à l’équilibre, un espace où l’harmonie te semble retrouvée. Car pour tout te dire, cette harmonie ne t’a jamais vraiment quitté. C’est plutôt toi qui la quitte sans parfois t‘en rendre compte.

C’est comme une perte de contact progressive, comme un ami que l’on voit de moins en moins souvent, qui finit par s’éloigner. Un jour tu te réveilles et tu réalises que cet ami autrefois si cher, fait désormais parti de ton passé. Le temps a fait son œuvre et tu ne te souviens même plus pourquoi ni comment cette relation s’est estompée au point d’avoir cessé d’exister.

Il en va de même pour ce lieu d’harmonie qui est en toi. Parfois si proche et à d’autres moments si lointain sans que tu saches vraiment pourquoi cette distance s’est instaurée.

Dans ces moments où les choses te semblent soudain si lointaines que tu peines à en retrouver le chemin, viens à moi et, le temps d’un bref instant, je t’apporterai le soutien dont tu as besoin pour restaurer ton équilibre intérieur. Il suffit de quelques minutes pour que je puisse t’apporter l’impulsion qui t’est nécessaire pour remettre en route tes propres énergies.

Et depuis cet équilibre retrouvé, tu pourras à nouveau goûter la joie d’aborder la Vie avec tout ce qu’elle t’apporte car tu seras en mesure de percevoir la justesse de tout ce qui t’entoure.



mercredi 5 décembre 2012

La Tourmaline

La Terre, la matière, pourquoi cherches-tu constamment à t’en éloigner ? D’où te vient cette idée qu’un ailleurs serait mieux ? Plus léger, plus simple, plus facile ? Crois-tu donc que cette Terre n’est qu’un lieu de souffrance ?

Je suis celle qui t’amène à une vision plus réaliste de ton incarnation quand bien même tu te dirais que tu n’as pas choisi de venir ici. Car il s’agit bien d’être là, présente à ce qui t’entoure. L’aérien, le léger, le subtil ne sont pas mes attributs. Je suis densité, matière, puissance du Vivant qui s’incarne. Car à quoi bon être là si ce n’est que pour vivre la tête dans les étoiles, avec l’étrange certitude que c’est forcément plus agréable dans d’autres lieux ?

Je suis la force de la matière, l’ancrage à la vraie réalité, pas celle que la plupart des gens se construisent. Je parle de la vraie puissance, celle qui permet de mettre en mouvement et qui, à force de frottements, d’érosions et de frictions en tout genre, t’amène à la réalisation, à la concrétude de l’essence même de ta vie.

N’est-ce pas là ce que tu recherches ? Ne souhaites-tu pas un jour pouvoir te retourner sur ton chemin et te dire que tu as pleinement réalisé ce pour quoi tu es venue ? Bien sûr que si ! Et tu partages ce souhait avec chaque être humain de cette planète, qu’il en soit conscient ou non.

Et c’est à ce moment-là que je peux t’être d’une aide précieuse. Car ma puissance, ta puissance réside dans un ancrage solide à ce corps, à cette Terre. Et c’est par la matérialisation de tes aspirations que tu pourras goûter cette sensation de complétude, de réalisation. Car quand la lumière s’incarne et devient matière, elle accède à une autre réalité, plus dense, plus palpable.

Tout comme toi quand tu passes d’une idée, d’un concept à la mise en œuvre. Il ne te viendrait pas à l’esprit de vivre dans un monde où il n’y aurait que des abstractions, que des pensées. Tout cela manquerait cruellement de consistance.

Et c’est là que tu peux commencer à toucher l’importance de mon message. A l’instar de la lumière qui passe de l’immatériel à la matière, je t’invite à d’abord ramener en toi tout ce qui est de l’ordre des perceptions, des sensations afin de leur permettre de prendre corps, de devenir chair pour qu’elles puissent ensuite se laisser voir, toucher, sentir par d’autres.

Car le monde est en toi, à travers toi, en l’autre et à travers l’autre. Et plus tu le manifesteras, plus tu le partageras, plus tu donneras à d’autres le goût de faire pareil. Ainsi, chaque idée, chaque émotion, chaque perception aura sa place dans la danse du Vivant, dans ce monde d’expérimentation et d’ouverture.

Car finalement, la création, la manifestation sont les plus beaux cadeaux que tu puisses recevoir et faire vivre autour de toi.


dimanche 2 décembre 2012

Le Jade

Je serai bref, mon message est simple et concis. Nul besoin de bavardage pour ressentir l’impeccabilité, la justesse qui est mienne.

Je suis celui qui te permet de garder un parfait alignement intérieur. Je suis là pour t’apprendre, t’enseigner comment gouverner et régner en maître sur toi-même. Mon énergie demande avant tout la compassion, l’ouverture du cœur qui seule apporte la vraie maîtrise.

Ce n’est ni par la force, ni par la volonté que tu y arriveras. Ce n’est ni par le contrôle, ni par la démonstration de concepts que tu pourras donner le meilleur de toi-même.

Ecoute ma voix, reçois mon message, ressens la simplicité et l’évidence de ce qui te traverse quand tu es à mon contact.

Je suis celui qui te permet de vérifier où tu en es dans ton positionnement. L’amour et la compassion s’accommodent mal de la complaisance. La gentillesse n’a jamais permis à personne de grandir, de croître. Car c’est à travers les difficultés, les embûches que tu pourras contacter la richesse de tes ressources trop souvent insoupçonnées. Et c’est à ce moment-là que tu pourras profondément ressentir de la gratitude pour ce que la Vie t’envoie car tu en verras toute la justesse.

La compassion se marie avec la rigueur, la discipline, la rectitude et s’en trouve même sublimée. Même si cet aspect nécessaire à l’équilibre du Vivant est si mal accueilli, il n’en demeure pas moins indispensable. Je sais à quel point il peut t’être douloureux de ne pas sentir cet accueil et combien cela te coûte de continuer.

Je ne vais pas chercher à te rassurer ni à te réconforter mais juste à te montrer la réalité de ce qui est. Car c’est l’ignorance, la non reconnaissance du précieux de cette rigueur que tu rencontreras la plupart du temps. La facilité, l’immédiateté, les plaisirs futiles sont les maux de cette époque. Et pourtant, c’est justement maintenant qu’il est si important de s’en détacher et de rechercher une voie plus harmonieuse, une voie d’équilibre.

En ces temps si troublés où les repères de chacun sont chamboulés, où les destins basculent en quelques secondes, où l’inconscience domine une grande partie d’entre vous, il est vital que celles et ceux qui sont dans cette quête de l’ajustement, qui comprennent le sens de mon message fassent preuve de patience, de bienveillance et de fermeté.

Car ce message demande à être diffusé pour que petit à petit, la compréhension éclaire ce monde, pour que chacun retrouve un socle solide sur lequel s’appuyer.

Personne n’a dit que ce serait facile et probablement que tu ne recevras aucun remerciement. Ta justesse sera ta récompense et en elle tu trouveras du réconfort.

Alors sois résolue en ton cœur, avec la certitude que si ces mots font sens pour toi, tu n’as plus à douter de ce que tu as à faire.




jeudi 29 novembre 2012

L’Arbre de Vie

Je viens à toi aujourd’hui pour te parler d’une chose essentielle à savoir ta structure intérieure et ta place en ce monde. Les deux sont intimement liés et je souhaite t’apporter clarté et soutien pour que tu puisses goûter profondément le sens de tout cela.

Sens-tu en toi cette verticalité qui fait de toi l’être unique que tu es ? C’est de cette verticalité que nous avons en commun que je viens te parler ici. Les arbres, tout comme les humains, ont en commun cette puissance qui leur permet de croître, de relier la Terre et le Ciel et d’être un pont entre deux mondes.

On me connaît souvent à travers la symbolique de ce que je représente et de ça je vais te parler également. Mais avant, j’ai envie d’attirer ton attention sur ma nature première, sur ma qualité d’arbre car c’est dans cette reliance entre deux plans que s’ancre ma raison d’hêtre.

Comme tous les arbres, je suis un trait d’union entre Ciel et Terre, entre le principe féminin et le principe masculin. En moi se rejoignent ces deux aspects de la Vie pour n’en faire qu’un. Je suis à la fois la synthèse, j’en porte en moi la substance et en même temps, je suis aussi celui qui redistribue sous de multiples formes. Vois-tu comme mes branches tendent vers le Ciel ? Sens-tu au travers de ma forme que je suis en fait dressé avec pour seule intention d’offrir ma présence, de montrer toute la beauté qui est mienne ?

Le mot est lâché. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une offrande… Prend le temps de te faire à cette idée car quand je parle de moi, je parle aussi de toi. Le sens-tu ? Ou bien nous crois-tu si différents ? Prend le temps de goûter ce mot, offrande… et ressens ce que ça te fait. Es-tu surprise ? Ou bien arrives-tu à percevoir le cadeau de la Vie au travers de ta présence sur cette Terre ?

Réfléchis à cela et laisse cette vision des choses doucement s’assimiler en toi quand bien même cela te semble fou ! Mais peut-être pourras-tu mieux prendre la mesure de cela si je te raconte quels sont mes autres particularités.

Je suis l’Arbre de Vie. Je suis les trois piliers de ton être. Je t’appelle à équilibrer la force et la sagesse, l’amour et la rectitude et à percevoir en conscience la beauté de tous ces aspects. En mon centre se réunissent et se fondent tous ces aspects, en ton centre s’équilibrent discernement et compassion. Car il ne s’agit pas de perdre l’un au profit de l’autre mais bien d’être en mesure d’accueillir pleinement les deux.

Ressens-tu comme tu as besoin des deux pour être pleinement qui tu es ? Vois-tu comment l’excès de droiture mène à la sécheresse de cœur ? Sens-tu comment le manque de discernement te conduit à dire « amen » à tout, à ton propre détriment ?

Je t‘invite à l’équilibre, à l’ajustement des courants d’énergies qui vivent et circulent en toi. C’est par l’union de ce qui peut t’apparaître comme des contraires que tu trouveras le positionnement qui te convient. Ce n’est pas pour rien que la plupart des traditions prônent la voie du milieu. Et ne t’y trompe pas, tout ceci n’a rien à voir avec la notion de compromis qui elle ne t’apportera que chagrin et désillusion.

Et si tu crains de ne pas arriver à distinguer les deux, souviens-toi de ceci : l’union amène la joie en ton cœur et apporte une sensation de plénitude et d’accomplissement. Le compromis te laissera triste et désabusée avec une sensation d’incomplétude, de manque.

Alors dans les moments de doute, d’hésitation, retourne vers ton corps, vers l’intérieur de toi et sens si l’équilibre est là ou pas. Relie-toi à ces trois piliers qui te permettront de sentir si ta décision ou ton action est bien ajustée. Et si cela s’avérait trop difficile à faire seule, fais appel à moi, sers-toi de mon énergie ou de celle d’autres arbres. Car nous sommes là pour donner du corps à la verticalité et pour la partager avec toute personne qui en éprouverait le besoin.


lundi 26 novembre 2012

La Manganocalcite

Je suis l’incarnation de la douceur, de la tendresse et de l’amour de soi.

Je n’ai pas la brillance, ni la transparence que l’on peut trouver chez d’autres et je passe parfois inaperçue. Dans ce monde d’apparence, ma couleur d’un rose pâle n’est pas de celle vers laquelle on se tourne a priori.

Dans la discrétion plus que dans l’éclat, tu me reconnaîtras et viendras à moi dans les moments où la Vie de chamboule, te déstabilise car je suis celle qui apporte la force de la douceur.

J’incarne tellement ces qualités de douceur et de tendresse qu’il te suffit de passer quelques minutes en ma compagnie pour te sentir apaisée, détendue.

C’est comme un rendez-vous avec soi-même, un moment de retour vers toi où tu peux sentir la chaleur de mon énergie lentement se poser en toi. Car je n’ai pas d’autre prétention que celle de te ramener vers cet espace intime et secret où tout n’est qu’accueil, tendresse, comme un doux bercement intérieur.

Je suis une énergie en lien avec la Terre, dans son aspect maternel et nourricier. Mon rôle n’est pas seulement de te permettre de goûter à cet espace de toi mais bien de t’y installer et de le vivre. Je ne suis pas là pour te montrer les subtilités d’une douceur irréelle, idéalisée et parfois tellement fugace que tu n’en gardes qu’une trace à peine perceptible.

J’aspire à te faire sentir à quel point je suis ancrée au plus profond de toi, au plus profond de chaque être, au plus profond de la Terre. J’en suis la substance, l’essence. Mon propos est de mettre de la densité, de la force, de la puissance là où les gens ne voient parfois que la légèreté d’une caresse.

Car vois-tu, la douceur est tout sauf quelque chose de désincarnée. Elle est là pour être le pilier, la base, le socle sur lequel tout le reste peut prendre racine et se construire.

Que tu m’appelle douceur, bienveillance, amour de soi ou compassion, peu importe. Il s’agit toujours de la même chose. Utilise les mots qui te parlent, qui te touchent, qui te permettront chaque jour d’être davantage dans l’amour et dans l’ouverture à toi-même, aux autres et au monde.

Car finalement, n’est-ce pas à cela que chacun aspire ? On a tellement parlé sur l’amour, depuis si longtemps, que l’on a déjà tout dit. Et en même temps, l’essentiel est souvent oublié, mis de côté.

Dans ce monde où la quête de l’amour est trop souvent tournée vers l’autre, vers l’extérieur, sens-tu que c’est d’abord de toi qu’il convient de s’occuper ? Es-tu bien consciente qu’à chaque fois que tu te vas vers l’extérieur à partir d’un lieu où il te manque quelque chose, tu ne rencontreras que le vide, la tristesse de l’incomplétude et le désarroi de ne pas trouver cette douceur, cette tendresse à laquelle tu aspires tant ?

Et c’est là que j’interviens, c’est là que j’entre en scène, pour te faire ressentir une douce chaleur, une sensation tellement familière que tu te demandes comment tu as pu l’oublier ne serait-ce qu’un seul instant.

Je t’invite à venir vers moi aussi souvent que nécessaire, car comment donner si tu n’es pas toi-même remplie de cette tendresse ? Cela reviendrait à te dépouiller au profit d’un autre et cela n’est juste ni pour toi, ni pour l’autre. Car tu t’en trouverais privée et l’autre te serait redevable. Et cela n’est pas la véritable nature du don, du cadeau.

Alors laisse-toi remplir de mon énergie, reviens-y autant que nécessaire, jusqu’à ce que tu trouves en toi ta propre source. Et quand celle-ci jaillira, tu pourras t’y abreuver à chaque instant et tu ne connaîtras plus jamais le manque.

Alors seulement tu pourras te tourner vers l’autre car tu déborderas de bienveillance et de compassion. Et la source plus jamais ne se tarira.



dimanche 18 novembre 2012

Le Béryl

Que tu te sois sentie touchée ou blessée par les paroles de l’autre ou bien que tu sois toi-même dans un verbe mal ajusté, je suis celui qui te guérira de tous tes maux et de tous tes mots.

Je suis celui qui t’apaisera et te permettra de sortir du silence qui parfois t’emprisonne dans un lieu de souffrance au sein duquel tu cherches en vain à mettre les mots, à la fois porteurs de sens et libérateurs.

Je suis là pour soutenir la parole, celle qui doit jaillir pour qu’enfin la tristesse et les drames du passés ne soient plus qu’un lointain souvenir. Sortir du silence pour mieux y revenir.

Car il existe deux types de silence : celui qui enferme et celui qui libère. Sais-tu toujours discerner dans lequel des deux tu te situes ? Il est un silence trompeur car retenu. Il retient tes larmes, ce que tu n’oses pas dire par peur… Mais de quoi as-tu si peur ? Je crois que tu serais bien en peine de répondre à cette question.

Et pourtant, cette peur qui oppresse, ce serrement dans ta poitrine sont bien présents. Ne sens-tu pas que ton souffle est plus court, comme restreint et sans espoir de se frayer un passage jusqu’à tes lèvres ? Les mots sont là, en ton corps, pas toujours perçus, rarement en mesure d’être prononcés. Et sur le chemin qui leur permettrait d’être révélés, sens-tu ce nœud au creux de ta gorge tel un barrage retenant le flot bouillonnant contenu depuis si longtemps ? Et si enfin cela s’exprimait, serait-ce si terrible ?

Je suis celui qui aspire à la libération des maux par l’expression des mots. Je t’invite à sortir du silence lourd et pesant par la mise en mots de ce qui t’habite.

Car tu verras qu’une fois la parole libérée, tu goûteras à nouveau le silence. Mais cette fois, ce sera un silence plein de douceur, d’apaisement, un silence plein de possibles, source créatrice au sein de laquelle tu pourras reposer et prendre soin de toi.

Fais appel à moi chaque fois que tu ressens le besoin d’exprimer ta vérité, celle qui parfois fait peur tant que tu n‘en perçois pas la beauté. Plonge ton regard en moi, dans ce bleu infini, lointain rappel des profondeurs océaniques.

Et depuis cet espace apaisé, doucement bercée par le mouvement des flots, ressens ces moments où le temps est venu pour toi de partager, de mettre en mots, de laisser la parole se déverser comme la vague vient se déployer sur la plage.