jeudi 29 novembre 2012

L’Arbre de Vie

Je viens à toi aujourd’hui pour te parler d’une chose essentielle à savoir ta structure intérieure et ta place en ce monde. Les deux sont intimement liés et je souhaite t’apporter clarté et soutien pour que tu puisses goûter profondément le sens de tout cela.

Sens-tu en toi cette verticalité qui fait de toi l’être unique que tu es ? C’est de cette verticalité que nous avons en commun que je viens te parler ici. Les arbres, tout comme les humains, ont en commun cette puissance qui leur permet de croître, de relier la Terre et le Ciel et d’être un pont entre deux mondes.

On me connaît souvent à travers la symbolique de ce que je représente et de ça je vais te parler également. Mais avant, j’ai envie d’attirer ton attention sur ma nature première, sur ma qualité d’arbre car c’est dans cette reliance entre deux plans que s’ancre ma raison d’hêtre.

Comme tous les arbres, je suis un trait d’union entre Ciel et Terre, entre le principe féminin et le principe masculin. En moi se rejoignent ces deux aspects de la Vie pour n’en faire qu’un. Je suis à la fois la synthèse, j’en porte en moi la substance et en même temps, je suis aussi celui qui redistribue sous de multiples formes. Vois-tu comme mes branches tendent vers le Ciel ? Sens-tu au travers de ma forme que je suis en fait dressé avec pour seule intention d’offrir ma présence, de montrer toute la beauté qui est mienne ?

Le mot est lâché. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une offrande… Prend le temps de te faire à cette idée car quand je parle de moi, je parle aussi de toi. Le sens-tu ? Ou bien nous crois-tu si différents ? Prend le temps de goûter ce mot, offrande… et ressens ce que ça te fait. Es-tu surprise ? Ou bien arrives-tu à percevoir le cadeau de la Vie au travers de ta présence sur cette Terre ?

Réfléchis à cela et laisse cette vision des choses doucement s’assimiler en toi quand bien même cela te semble fou ! Mais peut-être pourras-tu mieux prendre la mesure de cela si je te raconte quels sont mes autres particularités.

Je suis l’Arbre de Vie. Je suis les trois piliers de ton être. Je t’appelle à équilibrer la force et la sagesse, l’amour et la rectitude et à percevoir en conscience la beauté de tous ces aspects. En mon centre se réunissent et se fondent tous ces aspects, en ton centre s’équilibrent discernement et compassion. Car il ne s’agit pas de perdre l’un au profit de l’autre mais bien d’être en mesure d’accueillir pleinement les deux.

Ressens-tu comme tu as besoin des deux pour être pleinement qui tu es ? Vois-tu comment l’excès de droiture mène à la sécheresse de cœur ? Sens-tu comment le manque de discernement te conduit à dire « amen » à tout, à ton propre détriment ?

Je t‘invite à l’équilibre, à l’ajustement des courants d’énergies qui vivent et circulent en toi. C’est par l’union de ce qui peut t’apparaître comme des contraires que tu trouveras le positionnement qui te convient. Ce n’est pas pour rien que la plupart des traditions prônent la voie du milieu. Et ne t’y trompe pas, tout ceci n’a rien à voir avec la notion de compromis qui elle ne t’apportera que chagrin et désillusion.

Et si tu crains de ne pas arriver à distinguer les deux, souviens-toi de ceci : l’union amène la joie en ton cœur et apporte une sensation de plénitude et d’accomplissement. Le compromis te laissera triste et désabusée avec une sensation d’incomplétude, de manque.

Alors dans les moments de doute, d’hésitation, retourne vers ton corps, vers l’intérieur de toi et sens si l’équilibre est là ou pas. Relie-toi à ces trois piliers qui te permettront de sentir si ta décision ou ton action est bien ajustée. Et si cela s’avérait trop difficile à faire seule, fais appel à moi, sers-toi de mon énergie ou de celle d’autres arbres. Car nous sommes là pour donner du corps à la verticalité et pour la partager avec toute personne qui en éprouverait le besoin.


lundi 26 novembre 2012

La Manganocalcite

Je suis l’incarnation de la douceur, de la tendresse et de l’amour de soi.

Je n’ai pas la brillance, ni la transparence que l’on peut trouver chez d’autres et je passe parfois inaperçue. Dans ce monde d’apparence, ma couleur d’un rose pâle n’est pas de celle vers laquelle on se tourne a priori.

Dans la discrétion plus que dans l’éclat, tu me reconnaîtras et viendras à moi dans les moments où la Vie de chamboule, te déstabilise car je suis celle qui apporte la force de la douceur.

J’incarne tellement ces qualités de douceur et de tendresse qu’il te suffit de passer quelques minutes en ma compagnie pour te sentir apaisée, détendue.

C’est comme un rendez-vous avec soi-même, un moment de retour vers toi où tu peux sentir la chaleur de mon énergie lentement se poser en toi. Car je n’ai pas d’autre prétention que celle de te ramener vers cet espace intime et secret où tout n’est qu’accueil, tendresse, comme un doux bercement intérieur.

Je suis une énergie en lien avec la Terre, dans son aspect maternel et nourricier. Mon rôle n’est pas seulement de te permettre de goûter à cet espace de toi mais bien de t’y installer et de le vivre. Je ne suis pas là pour te montrer les subtilités d’une douceur irréelle, idéalisée et parfois tellement fugace que tu n’en gardes qu’une trace à peine perceptible.

J’aspire à te faire sentir à quel point je suis ancrée au plus profond de toi, au plus profond de chaque être, au plus profond de la Terre. J’en suis la substance, l’essence. Mon propos est de mettre de la densité, de la force, de la puissance là où les gens ne voient parfois que la légèreté d’une caresse.

Car vois-tu, la douceur est tout sauf quelque chose de désincarnée. Elle est là pour être le pilier, la base, le socle sur lequel tout le reste peut prendre racine et se construire.

Que tu m’appelle douceur, bienveillance, amour de soi ou compassion, peu importe. Il s’agit toujours de la même chose. Utilise les mots qui te parlent, qui te touchent, qui te permettront chaque jour d’être davantage dans l’amour et dans l’ouverture à toi-même, aux autres et au monde.

Car finalement, n’est-ce pas à cela que chacun aspire ? On a tellement parlé sur l’amour, depuis si longtemps, que l’on a déjà tout dit. Et en même temps, l’essentiel est souvent oublié, mis de côté.

Dans ce monde où la quête de l’amour est trop souvent tournée vers l’autre, vers l’extérieur, sens-tu que c’est d’abord de toi qu’il convient de s’occuper ? Es-tu bien consciente qu’à chaque fois que tu te vas vers l’extérieur à partir d’un lieu où il te manque quelque chose, tu ne rencontreras que le vide, la tristesse de l’incomplétude et le désarroi de ne pas trouver cette douceur, cette tendresse à laquelle tu aspires tant ?

Et c’est là que j’interviens, c’est là que j’entre en scène, pour te faire ressentir une douce chaleur, une sensation tellement familière que tu te demandes comment tu as pu l’oublier ne serait-ce qu’un seul instant.

Je t’invite à venir vers moi aussi souvent que nécessaire, car comment donner si tu n’es pas toi-même remplie de cette tendresse ? Cela reviendrait à te dépouiller au profit d’un autre et cela n’est juste ni pour toi, ni pour l’autre. Car tu t’en trouverais privée et l’autre te serait redevable. Et cela n’est pas la véritable nature du don, du cadeau.

Alors laisse-toi remplir de mon énergie, reviens-y autant que nécessaire, jusqu’à ce que tu trouves en toi ta propre source. Et quand celle-ci jaillira, tu pourras t’y abreuver à chaque instant et tu ne connaîtras plus jamais le manque.

Alors seulement tu pourras te tourner vers l’autre car tu déborderas de bienveillance et de compassion. Et la source plus jamais ne se tarira.



dimanche 18 novembre 2012

Le Béryl

Que tu te sois sentie touchée ou blessée par les paroles de l’autre ou bien que tu sois toi-même dans un verbe mal ajusté, je suis celui qui te guérira de tous tes maux et de tous tes mots.

Je suis celui qui t’apaisera et te permettra de sortir du silence qui parfois t’emprisonne dans un lieu de souffrance au sein duquel tu cherches en vain à mettre les mots, à la fois porteurs de sens et libérateurs.

Je suis là pour soutenir la parole, celle qui doit jaillir pour qu’enfin la tristesse et les drames du passés ne soient plus qu’un lointain souvenir. Sortir du silence pour mieux y revenir.

Car il existe deux types de silence : celui qui enferme et celui qui libère. Sais-tu toujours discerner dans lequel des deux tu te situes ? Il est un silence trompeur car retenu. Il retient tes larmes, ce que tu n’oses pas dire par peur… Mais de quoi as-tu si peur ? Je crois que tu serais bien en peine de répondre à cette question.

Et pourtant, cette peur qui oppresse, ce serrement dans ta poitrine sont bien présents. Ne sens-tu pas que ton souffle est plus court, comme restreint et sans espoir de se frayer un passage jusqu’à tes lèvres ? Les mots sont là, en ton corps, pas toujours perçus, rarement en mesure d’être prononcés. Et sur le chemin qui leur permettrait d’être révélés, sens-tu ce nœud au creux de ta gorge tel un barrage retenant le flot bouillonnant contenu depuis si longtemps ? Et si enfin cela s’exprimait, serait-ce si terrible ?

Je suis celui qui aspire à la libération des maux par l’expression des mots. Je t’invite à sortir du silence lourd et pesant par la mise en mots de ce qui t’habite.

Car tu verras qu’une fois la parole libérée, tu goûteras à nouveau le silence. Mais cette fois, ce sera un silence plein de douceur, d’apaisement, un silence plein de possibles, source créatrice au sein de laquelle tu pourras reposer et prendre soin de toi.

Fais appel à moi chaque fois que tu ressens le besoin d’exprimer ta vérité, celle qui parfois fait peur tant que tu n‘en perçois pas la beauté. Plonge ton regard en moi, dans ce bleu infini, lointain rappel des profondeurs océaniques.

Et depuis cet espace apaisé, doucement bercée par le mouvement des flots, ressens ces moments où le temps est venu pour toi de partager, de mettre en mots, de laisser la parole se déverser comme la vague vient se déployer sur la plage.



jeudi 15 novembre 2012

La Brume

Brume matinale, brouillard d’automne, comme un voile qui semble cacher toute chose. Sensation de densité qui côtoie la légèreté d’une présence impalpable. Brume éphémère qui bientôt révèlera un paysage verdoyant, où les collines semblent onduler jusqu’à l’horizon.

Mais pour l’heure, seule une immensité gris pâle emplit l’espace, ne laissant transparaître ça et là que quelques ombres, présences fugitives d’arbres à demi dénudés, précurseurs de l’hiver.

Je suis celle qui gêne, qui obstrue la vision pour un instant, pour quelques heures. Je suis l’occasion fugace pour que tu puisses enfin laisser partir toute tentative de contrôler quoique ce soit. Ma présence t’amène à reconnaître le peu de pouvoir que tu as quand tu es le jouet de ton mental.

Je sais que parfois tu me perçois comme une entrave, un blocage qui t’empêche d’aller de l’avant. Cela peut même être vécu comme angoissant. Mais sois tranquille, le manque de clarté n’est pas là pour te pousser à la réflexion ni faire surgir en toi l’ombre du doute, bien au contraire.

J’apparais dans les moments où ton impatience grandissante donne le pouvoir à tes pensées, entraînant le jeu incessant du mental, boucle sans fin de pensées et de ruminations. Je suis l’opportunité qui te permet un temps d’arrêt, de recul pour peu que tu puisses y voir une invitation à te tourner vers ton intériorité.

Profite de ce moment où l’action la plus juste est celle de ne rien faire si ce n’est ressentir les inspires et expires de la Vie.

Si tu te laisse toucher par la douceur du moment, par la blancheur qui t’entoure, alors le malaise se diluera peu à peu, laissant la place au calme et à l’apaisement.

Il y a un temps pour chaque chose en ce monde, chacune étant porteuse du cadeau de l’instant. Et même si tu n’en vois pas le sens, accueille-le comme une bénédiction, une grâce éphémère et laisse toi envahir par cette indicible sensation.

Alors la brume se dissipera, le paysage à nouveau se dévoilera, laissant la place à une clarté renouvelée, comme l’aube succède à la nuit.



dimanche 11 novembre 2012

L’Hématite

Des cendres renaîtra la Vie.

Alors n’hésite pas. Brûle tout ce qui ne te convient plus, laisse se consumer tout ce qui n’a plus lieu d’être.

Trop souvent, tu retiens des aspects de ta vie, tu tentes de garder, de préserver des choses qui te semblent précieuses et qui pourtant, à une échelle plus vaste, sont dérisoires.

Quelle est cette peur en toi qui te pousse à cela ? Serait-ce la peur de perdre quelque choses, la peur de l’inconnu ou encore la peur de ton propre regard sur toi-même ?

Quel que soit ce qui t’habite, quelle que soit la nature de cette peur, le flot de la Vie n’en continuera pas moins de s’écouler et avec lui, le mouvement incessant des fins et des nouveaux commencements.

Peu importe l’attitude intérieure que tu adoptes, peu importe les actes que tu poseras, le mouvement du Vivant suivra son cours inéluctablement. Peut-être pourras-tu juste un peu retarder l’échéance et encore, rien n’est moins sûr.

Ce qui est certain en revanche, c’est que les choses adviennent, avec ou sans ton accord et que tes résistances ne feront que rendre les choses plus douloureuses pour toi.

Tu sais pourtant que lorsque tu t’abandonnes tout entière, lorsque tu rends les armes, les difficultés semblent se résoudre comme par magie. Tu as déjà pu expérimenter quelques moments de grâce dans ta vie où toutes les résistances lâchent, où les barrages cèdent, où l’énergie de Vie recircule enfin jusque dans les moindres recoins de ton être. Et souvent, la clef de ce lâcher prise est un mélange d’épuisement et de désespoir, ultime étape d’un processus de transformation.

Mais dis-moi, est-ce réellement nécessaire d’aller jusque là pour qu’enfin tu puisses accepter les choses telles qu’elles sont, accepter la mort de toute chose avec son cortège de transitions et de douleurs ?

Et c’est là que j’interviens, c’est là que je viens vers toi si tu acceptes mon aide. Car aussi loin qu’il m’en souvienne, je suis celle qui permet de passer d’une chose à une autre. Je suis celle qui favorise, qui facilite le passage d’un état à un autre. Je suis celle qui te fait sentir au plus profond de toi le mouvement de la Vie, le rythme de la Terre, l’importance des cycles de mort et de renaissance.

Fais appel à moi en ces temps de passage, de transition, où une puissante énergie est à l’œuvre. Je suis là pour t’apporter le soutien dont tu as besoin. Car c’est le temps de te défaire de tout ce qui t’entrave afin de faire place nette et permettre la concentration de ce qui est réellement important pour toi, le germe de ce qui te correspond vraiment.

Préserve la flamme en toi, nourris ce feu intérieur avec constance et gratitude, laisse grandir ce nouvel élan dont l’éclosion arrivera en son temps car pour l’heure, c’est le moment du grand nettoyage, du retour à la pureté originelle de ton être. Alors brûle tout ce qui ne te convient plus, tout ce qui ne t’est plus nécessaire car des cendres renaîtra la Vie.



mercredi 7 novembre 2012

L’Aigue Marine

Pourquoi ne viens-tu pas vers moi plus souvent ? Aurais-tu peur de ce que je pourrai dire ou bien de ce que toi tu pourrais dire ? Tu n’as peut-être pas tort de te méfier. Je suis là pour vaincre tous les barrages qui empêchent la libre circulation de la Parole. Et oui, j’insiste sur ce « P » majuscule car il s’agit de quelque chose de sacré. Tu en découvriras la portée au fur et à mesure de nos rencontres. Car je ne doute pas que c’est aujourd’hui le début d’une longue conversation…

Pour l’instant, j’ai envie de te partager un des aspects de ce que je porte. Je suis loin du bavardage incessant du mental qui s’agite, commente et raconte sans fin des histoires sur tout et n’importe quoi, sur tout sauf sur ce qui est réellement important. Bien souvent, trop souvent, les gens parlent pour ne rien dire, se cachant derrière des propos futiles, pratique très courante chez vous, les humains.

Je suis là pour enseigner à qui veut l’entendre ce qu’est réellement la Parole, celle qui compte, celle qui touche, celle qui est juste puisqu’elle émane du plus profond de toi. Rien à voir avec le flot quasi permanent des multiples pensées qui te traversent. Laisse-les de côté quelques instants, elles reviendront bien assez vite.

Le Verbe est créateur, tu as déjà entendu cela. Mais as-tu réellement compris, perçu, au-delà des mots, de quoi il est question ? Peu de gens le comprennent car ils cherchent au mauvais endroit les réponses à leurs questions. Bien souvent, la quête du savoir, de la connaissance mène aux études livresques et même si certaines réponses s’y trouvent, même si le mode d’emploi est donné, il manque souvent un petit quelque chose qui fait que la quête ne s’arrête jamais et se transforme en une frénésie d’apprentissage, sorte de boulimie beaucoup trop intellectualisée. Pourquoi ?

Parce que la question essentielle à se poser est : « Qu’est-ce que je fais de ces connaissances ? ». Réfléchis y quelques instants et observe : Les laisses-tu vivre à travers toi ? Bien souvent les mots sont répétés et partagés bien trop vite, alors qu’ils n’ont pas encore eu le temps de faire leur œuvre. Le savoir est quelque chose qui se déguste, se laisse lentement infuser afin de pouvoir révéler sa pleine puissance, sa pleine portée. Ne sois pas impatiente de parler. Une vérité qui t’habite aujourd’hui sera toujours là demain. Ce qui change, ce qui passe aussi vite que le vol d’un oiseau n’est pas le plus important de ce que tu pourrais dire.

Prend le temps de laisser mûrir ce qui se passe en toi. La Parole ne connaît pas l’urgence car elle porte le message de ce qui est immuable et essentiel pour toi. Et cela ne change pas d’un jour sur l’autre, bien au contraire…

En même temps, la Parole peut être changeante, telle la couleur des feuilles en automne, quand elle exprime ton ressenti de l’instant face à ce que tu vis. Et c’est bien là ce qui te semble être un paradoxe, un mélange d’immuabilité et de changement qui parfois te pousse à te demander si ce que tu as à dire vaut le coup d’être partagé ou pas.

Et sur ce point, je n’ai qu’une chose à te dire : Parle. Parle comme si c’était peut-être la dernière occasion de la faire. Non pas en réaction à ce qui se passe, non pas dans la croyance qu’il y a quelque chose d’urgent à partager mais tout simplement parce que c’est là, c’est ce que tu vis.

Et si tu ne sais pas comment faire, souviens-toi de ce que je t’ai partagé plus haut. Commence par identifier ce qui se passe en toi, ressens-le pleinement, laisse-toi infuser, baigner au travers de ce qui t’anime. Et là, quand tu sens que tout ton être est habité par ton expérience de l’instant, quand tu sens que l’excitation laisse la place à une sensation de tranquillité, de paix retrouvée, alors sois sûre que le moment est venu de parler et de partager.

Et depuis cet espace serein et apaisé, tu verras que l’impact de tes mots n’aura juste plus rien à voir avec ce que tu connais. Et c’est là que tu comprendras en quoi le Verbe est créateur.